mardi 27 novembre 2012

Journal d'une vidéo-clubeuse Vol.3

Il était temps pour moi de vous raconter une journée assez mémorable qui a réussi à regrouper pas mal de trucs complètements dingues.
Il y a quelques petites anecdotes que je vous ai « conté » (ouais, genre un nouveau style de conte mais craignos quoi) dans le tout premier article sur RitchMitch et qui était déjà pas mal, sauf que pour ce volume 3, tout s’est passé en une seule journée.
On va commencer par l’ouverture de la boutique, j’entends quelqu’un qui met plein de trucs dans la boîte de dépôt de retours et qui se barre en courant… Ok… Encore un mec qui a dû me mettre des dvds de la machine qu’il n’avait pas envie de rendre comme tous les relous. J’allume tout, je vais à la boîte et je vois une dizaine de VHS de cul, avec des photos de vieilles à poils ou (et je m’en rappelle encore très bien) une meuf dans la rue (détail important) qui se fourrait un plot en béton (détail important bis). Mais genre… Un gros… Large ! Bordel, je suis difficilement choquable, mais là, je me suis demandée comment c’était possible ! Je me suis posée la question pendant des semaines! J’ai évidemment appelé mes collègues au siège qui étaient morts de rire, surtout que cette semaine-là, il leur était arrivé un truc sympa aussi. Ils avaient réçu une lettre d’un mec qui habitait en Algérie et qui nous proposait de tourner un film de boules avec les nanas qu’on voulait. Ils pensaient qu’on était une boîte de prod X! Bref, j’ai caché ces trucs et j’ai continué mes affaires. Plus tard dans la journée, le téléphone sonne. Personne. Je raccroche, ça recommence plusieurs fois, puis un mec répond enfin pour me demander si j’avais des films X avec des femmes dans une baignoire. Ok. Un mec entre, il me regarde avec un grand sourire et se dirige vers le fond du magasin. J’entends la porte qui mène vers le sous-sol et là je me dis « Oh putain, ça va être énorme ». Il faut savoir que dans le sous-sol, il y avait le coin X quelques mois avant mon arrivée, mais tout le monde savait qu’il n’existait plus. Les patrons avaient été obligés de fermer et de tout mettre dans la machine parce que des mecs se paluchaient devant les caméras. L’ancienne responsable m’avait raconté que toutes les semaines, un mec descendait, prenait des jaquettes, les disposaient sur le sol, se mettait en tailleur et les regardait pendant des heures pour au final ne rien prendre et repartir. Je vais donc le voir, il me regarde mort de rire avec une tête trop mignonne de mec pris en flag’, moi je riais déjà et il est resté un peu con quand je lui ai dit que tout était en machine. Eh ouais, c’était triste!
Pour finir la journée, j’ai eu au téléphone, une épouse enragée qui voulait savoir pourquoi son mari louait des films X. Malheureusement, j’ai pas trop su quoi lui répondre, hein! J’aurais aimé lui dire « c’est pas la mort tu sais, ils le font tous, ça veut pas dire que tu t’occupes mal de lui ! » , mais vu comme elle était énervée, j’ai fermé ma gueule et j’ai essayé de la calmer.  

Ouais, journée sympa quoi.



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6 commentaires:

  1. le plot béton c'etait dans les fesses ou dans la nenette !!

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  2. haha... comment j'aurai kiffé bosser avec toi à l'époque !!
    j'adooooore! ca fait une bonne journée bien remplie!

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    1. Ah mais j'avais une collègue qui était là tous les samedi après-midi, on se marrait !

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