dimanche 18 novembre 2012

Journal d'une vidéo-clubeuse Vol.2

Si vous êtes « Easy like Sunday Morning » (Sab et Rach, c'est pour vous mes amours), ça ne va pas durer parce qu’on va passer à l’étape suivante. Eh ouais, j’ai été sympa avec le Vol. 1 de la semaine dernière, j’ai pas voulu trop en dire, mais là, les choses sérieuses vont commencer !
Les gens, comme vous avez pu le comprendre, sont assez sans gènes avec moi. Ils doivent se dire « elle, elle s’habille en noir, elle doit aller dans des soirées où ça baise de partout donc on va pouvoir lui demander tout ce qu’on veut, elle va dire oui ! ». Ouais ouais ouais… Venez, divertissez-moi !!!
Je vais donc vous raconter l’histoire du jour où un mec est entré dans le vidéo-club pour que je le prenne en photo.
Il est 12h00, je commence à fermer pour la pause déj’ et j’attendais mon chéri de l’époque. Jusque-là, tout va bien ! Un mec entre, je l’avais déjà vu au bras d’un client CRS adorable qui venait assez souvent et avec qui je parlais pas mal cinéma de genre. Il s’approche de moi, et me dit « Bonjour, j’ai un service à vous demander, mais j’ai besoin que vous me disiez oui ». Alors déjà, ça commence mal, c’est que déjà y’a un truc louche… Je lui dis que je veux bien, mais j’ai besoin quand même de savoir pourquoi (pas conne, je sais), alors il me dit : « en fait j’ai besoin de vendre des photos à un magazine, mais j’aurais besoin que vous me preniez en photo ». Alors je lui dis, pas de problème ! Mais quelle teubé je suis !!!! Donc il me dit « je me mets au fond du magasin, faut que je me change ! ». Hein ? Il ajoute « oui, faut que je m'habille en pute, j’ai mes bas, mes talons et ma jupe dans mon sac, ça va prendre 2 minutes, vraiment y’a pas de soucis ».
Si si si… Y’a un souci… On est à mon boulot, y’a des caméras, mon copain va arriver pour qu’on aille bouffer,  comment te dire que ça ne va pas être possible ? Vous imaginez bien que j’ai tout de suite vu au fond de la boutique dans laquelle je bossais un mec habillé en pute, le cul en l’air avec un regard lubrique ! MAIS C’EST TROP GENIAL !!!!
Alors j’ai essayé tant bien que mal de garder la raison, de ne pas écouter mon envie d’accepter et de lui expliquer que sur mon lieu de travail, ça allait vraiment pas être possible, que mes patrons allaient pas trop apprécier, que si quelqu’un débarquait, ça allait pas trop le faire et que de toute façon, j’allais pas aller au fond de la boutique avec lui !
Il était dégoûté, moi j’ai juste ri fortement dans ma tête et quand j’ai raconté ça à Sylvain, il a trouvé ça aussi cool que moi !
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